Le monde du football a une telle emprise sur la société que les phares sont rivés dessus. Passion extrême grâce à deux titres de champion du monde acquis dont le dernier en 2018, la réputation numérique des footballeurs est devenue quelque chose de grandiose lorsqu’un joueur troue à tout de bout de champs les filets ou est reconnu pour stopper les ballons de manière efficace.
Au cœur de cet article, nous analyserons donc la réputation numérique des footballeurs sous deux angles de vue. L’un dont l’économie peut tirer profit et l’autre vue d’une manière plus dégradante et moins éthique.
Sommaire
Gérer la réputation d’un joueur de Foot : Pas si simple
Pour comprendre toute l’ampleur que les joueurs de football les plus célèbres possèdent, il suffit de se fier à plusieurs indices. Tout d’abord, le nombre de followers qu’ils ont à travers les réseaux sociaux ainsi que les sommes affolantes auxquelles leur valeur marchande est estimée lors des mercatos. Il faut donc comprendre que le footballeur connu est un bien aliénable par sa facilité à accaparer les ballons.
De là découle une certaine influence sur la société par son statut et la notoriété qu’il dégage. Les plus grandes écuries européennes n’en restent pas là car un excellent joueur, c’est avant tout un levier financier impressionnant pour relever le capital d’un club lorsque tout fonctionne à merveille.
La réputation numérique des footballeurs : un marché exploitable pour vendre à grande échelle
La e-réputation d’un footballer international est à la fois un facteur qu’il contrôle et qui lui échappe. La seule chose qu’il a à faire, c’est de suer sur le maillot. Plus, il est bon et plus il permettra de rapporter de l’argent pour son compte et pour les acteurs économiques qui l’entourent. Vraisemblablement, nous remarquons que certains prodiges ont aussi le goût du business et développent encore mieux leur notoriété web. Nous voulons parler du Portugais Cristiano Ronaldo et sa luxueuse chaîne hôtelière Prestana CR7 présente dans 4 pays.
Un intérêt grandissant pour le sponsoring et les spots télévisés
La e-réputation des footballeurs se mesure de toute évidence à l’audience qu’ils sont capables de soulever à chaque match. Devant le petit écran ou au cœur du stade, les légendes du football sont un excellent retour sur investissement pour les agents, les clubs puis pour leur propre compte. L’intérêt des marques consistent à se servir de leur célébrité pour vendre au mieux. Ainsi, ils endossent donc au cœur du marketing d’influence une très grande responsabilité.
Leur image est d’une importance capitale dans le chiffre d’affaires de certaines enseignes. Ce phénomène prend d’ailleurs une ampleur plus soudaine lors des grandes compétitions telles que la Coupe du Monde, L’Euro ou la Ligue des Champions. C’est d’ailleurs à l’heure de la mi-temps où les pubs battent leur plein quand les supporteurs sont encore à chaud que l’intérêt commercial est le plus apprécié.
Concernant le PSG, nous avons pu nous rendre compte que l’utilisation des désodorisants Nivea au cœur des spots télévisés par l’ensemble de l’équipe avait propulsé les ventes de la marque cosmétique.
Les ventes de maillot en ligne de mire
La e-réputation des footballeurs est aussi très courtisé pour ce qui concerne la vente des maillots de football. A travers un personnage en particulier, les clubs veulent du branding pour faire exploser les ventes. Ainsi, le joueur de foot célèbre devient donc un capital financier très intéressant pour son club qui doit trouver au cœur de l’opération de transfert un retour sur investissement considérable. Tel fut le cas de Lionel Messi à l’arrivée au PSG cet été dont les maillots se sont vendus comme des petits pains.
De quoi faire plaisir à la star argentine qui revenait fraîchement avec son premier trophée international en Copa America. Il faut comprendre que la logique marketing est poussée à l’extrême. Le potentiel du joueur est super digitalisé au point que tous les médias et réseaux sociaux en parlent jusqu’à envenimer les discussions de bistrot.
Il suffit aussi d’assister dans n’importe quel championnat européen au moindre classico pour voir l’ampleur du phénomène entre supporter de chaque équipe arborant fièrement à fond la caisse ou du moins avec une certaine compassion le maillot de leur joueur préféré. Effectivement, des villes entières vivent autour de leur club de Foot et leurs joueurs. En France, la ville mythique est sûrement Marseille et son stade Vélodrome.
Les meilleurs joueurs au monde ont d’ailleurs beaucoup d’influence sur la plèbe. Leur parcours lorsqu’ils viennent d’une condition sociale modeste est exemplaire. Si le droit de réserve est normalement la norme. On observe que certains comportements ont beaucoup d’influence sur les plus jeunes. Nous pouvons parler du style vestimentaire ou de certaines coupes de cheveux extravagantes. Ce fut par exemple le cas du Brésilien Ronaldo avec sa célèbre boule à Zéro ornée d’une petite mèche à l’avant. Mais aussi de Griezmann célébrant ses buts en faisant les mimiques des personnages de Fornight ou les Bleus chantant « I Will survive » en 1998.
Tous ces comportements ne passent pas inaperçu et sont même repris en société.
Quand la Presse People s’empare de la réputation numérique des footballeurs ou de leur entourage
Depuis quelques années, nous assistons à une certaine vulgarisation de la vie privée des joueurs. Désormais, on étale les ébats de certains joueurs comme on enquête sur les relations Bill Clinton – Monica Lewinsky. Cependant, certains faits ne sont pas à prendre à la légère et relève également du pénal. Comme l’affaire Mendy actuellement instruite et qui soupçonne le joueur d’affaire de viol. C’est donc à la justice que revient cette décision difficile qui entache le milieu du foot.
Cependant, dans des histoires aussi graves et extravagantes que les médias s’empressent de dénoncer pour générer des profits et faire du buzz, on s’aperçoit qu’elles ne font pas que des heureux et frôle l’adultère voir détruisent des familles.
Parmi les faits qui ont retenu notre attention, il y a l’heure actuelle l’affaire de l’agression de la footballeuse Kheira Hamraoui dont un lien est établi avec Eric Abidal. Par le passé l’affaire de la Sextape de Valbuena mais aussi au cœur de l’équipe argentine une histoire qui peut paraître moqueuse pour les Français mais qui y est une affaire nationale et de déshonneur dans le pays Albiceleste. Nous voulons parler de l’affaire Icardi qui vole la femme de Maxi Lopez (Wanda Nara) devenant elle-même l’agent d’Icardi par la suite. Cette trahison lui interdira même à jamais d’être sélectionné en équipe Albiceleste à cause de cet écart impardonnable.
Dans certains cas, nous remarquons que ces phénomènes créent des dégâts surenchéris par la presse mais que les répercussions morales n’ont pas autant le dessus. En effet, tout le monde pense bas les choses car la manne financière des joueurs est très souvent la cause principale de leur succès. Hormis pour les affaires judiciaires, le monde dans lequel nous vivons n’a pas beaucoup d’éthiques.
Les affaires de jupons sont donc un moyen de vendre plus de journaux. Il n’y a d’ailleurs qu’en France que l’on écarte vraiment un joueur mis en cause dans ce genre d’histoire. Le cas argentin est plus complexe car touche à l’honneur d’une équipe soudée et fraternelle. En revanche, dans les autres pays, tant que Monsieur touche les filets, il faut juste se la fermer. La logique veut que l’argent mène le monde.
Cela nous rappelle une fois de plus les plaisirs de Neymar blessé qui danse au carnaval de Rio au lieu d’être près de son club. Il faut croire que les exceptions sud-américaines sont une norme quand on sait jouer du ballon. D’ailleurs, même le peuple approuve.
Joueur célèbre et équipe nationale : une arme diplomatique très efficace
Ici, dans un cas très particulier, nous voulons vous montrer comment un pays profite de la e-réputation de leurs meilleurs joueurs et le rendent à leur nation pour faire gagner des parts de marché dans l’économie nationale. Nous voulons parler de l’Uruguay qui utilise le football comme une clé diplomatique. La China Cup où le petit pays sud-américain était l’invité des nations asiatiques à attirer des foules parmi les fans de Soccer local.
Drainé par l’argent des places boursières chinoises, ce tournoi où des stars de 2018 comme Suarez et Cavani attiraient les foules était un appui considérable pour l’économie uruguayenne. Coincé entre le géant brésilien et l’argentine, ce petit pays de Gauchos avec la complicité de ses joueurs de foot était là pour taper dans la balle mais surtout pour conclure l’un des plus gros contrats d’exportation bovine pour le pays.
Et chose promise, chose due, l’année suivant ce tournoi, la Chine est devenue le premier partenaire commercial de l’Uruguay et son plus gros client importateur de produits carnés.
La semaine dernière encore, nous avons aussi pu voir au cœur du conflit Russo-Ukrainien que la planète foot s’immisce au cœur des conflits diplomatiques. La décision de la FIFA d’éliminer d’office la Russie de la prochaine coupe du Monde a été prise de manière unilatérale pour faire pression sur le pays. D’ailleurs, la finale de la Ligue des Champions prévue à Saint Pétersbourg se trouve elle aussi délocalisée sanctionnant ainsi la politique militaire russe.
Finalement, nous remarquons que la e-réputation des footballeurs engendrent des profits énormes qui sont aussi de l’intérêt des États lorsque ça dégénère.
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