Le monde psychiatrique est un univers qui fait peur aux gens de la masse. Cependant, lorsqu’un proche ou un intime sont concernés, mesurer la réputation numérique des établissements devient nécessaire pour rassurer ou pour la prise en charge. Malheureusement, en France, les maladies psychiatriques telles que la schizophrénie, les troubles bipolaires, l’anorexie ou les maladies psychosomatiques concernent de plus en plus d’individus.
Les familles sont généralement dépassées par les évènements que ce soit du point de vue administratif ou médical.
Cet article vous propose de faire le point sur les établissement public et privés recevant les malades atteint de maladies psychologiques.
Sommaire
L’importance du suivi et du cadre de vie des patients
La première impression que les familles des malades ont à l’esprit concerne les lieux de la structure. Beaucoup pensent que leurs proches vont vivre au cœur d’une prison dénué d’humanité. Or cette sensation est complètement fausse. En France, les structures sont adaptées en fonction du degré de maladies des adultes et des enfants. Il faut savoir que certains infirmes sont violents quand d’autres sont plus calmes. Les malades psychiatriques sont classés en fonction de leur maladie et encadrés au cœur d’une structure qui laisse une large marge de manœuvre pour les activités.
Bien entendu, les maladies psychiatriques touchent au psychique et sont pour la plupart du temps incurables voir évolutives. L’hôpital ou la clinique psychiatrique sont donc chargés de trouver un traitement adéquat pour apaiser et bien encadrer le malade en fonction de ses souffrances. Certes, le décalage peut parfois être significatif entre une personne souffrant d’une dépression nerveuse et des handicaps beaucoup plus lourds. Néanmoins, l’établissement public ne fait pas de différence et soigne tout le monde.
Nous dirons même qu’en fonction des spécialistes et des troubles maladifs, des solutions incroyables peuvent-être trouvés. L’exemple d’un psychiatre qui possède d’excellente connaissance au cœur des structures et a un réseau bien ficelé peut aussi faciliter d’autres prises en charge.
Nous citerons à titre d’exemple, le lien fait avec les établissements et service d’aide par le travail (ESAT). Ces structures concernent l’encadrement de personnes non autonome mais susceptible de travailler tout en bénéficiant d’un suivi médico-social favorable. Une façon de s’évader, se détendre et faire face à la maladie tout en se rendant utile lorsque c’est possible.
Reconnaître les difficultés de travail des soignants
Certains avis sur les établissements recevant des malades psychiatriques sont très négatifs. Cet indice sur la réputation numérique doit-être très mesuré. Souvent, la détresse des familles s’exprime comme un pavé dans la mare au cœur des fiches Google My Business. Néanmoins, tout comme les policiers, il ne faut pas sous-estimer la tâche que les internes et les infirmiers exerçant en hôpital psychiatrique ont sur les épaules. Pour les situations les plus graves, ce sont d’ailleurs eux qui sont en première ligne et font le maximum pour prendre soin des patients.
Leur patience dans des cas communs et journaliers lorsque les cas de démence surviennent est insoupçonnable. Ils ont d’ailleurs été formés et sensibilisés à tous les cas de figure existants. Il n’empêche que les coups, lunettes cassés ou cheveux arrachés sont des risques auxquels ils sont parfois sujets. Leur reconnaissance dans leur droit ou leur travail au quotidien doit donc être reconnu pour le bien de tous. En effet, en connaissance de cause, ils agissent pour le bien-être commun.
Les cas extrêmes de déficience de gestion des malades psychiatriques
Vous comprendrez que défendre numériquement la réputation d’un hôpital ou d’une clinique psychiatrique n’est pas chose aisée. Les légendes urbaines font d’ailleurs mentions des institutions les plus connues lorsqu’il s’agit d’évoquer la folie. Comme l’établissement Saint Anne à Paris, la Colombière à Montpellier ou Saint Vincent de Paul à Lyon.
Bien que les unités de soin soient ultra sécurisées. Le risque zéro dans le cadre de l’agression ou de l’évasion existe. D’ailleurs, les histoires des plus sordides ont eu lieu ces dernières années. Ce qui nous pousse à méditer sur les violences psychiatriques de certains actes commis. Parmi les affaires les plus troublantes. Citons :
- L’affaire Jérémy Rimbaud dit « le cannibale des Pyrénées » s’étant récemment échappé du centre Guy Marchand de Toulouse et ayant tenté d’agresser une personne âgée dans la rue avant d’être maitrisé par plusieurs passants. Il s’agit bien de l’homme ayant assassiné un agriculteur de 90 ans en 2013 en mangeant son cœur et sa langue.
- L’affaire Romain Dupuy et le double meurtre du centre hospitalier de Pau en 2004 où des infirmières avaient été tuées, l’une égorgée et l’autre décapitée.
Ces affaires ultra sensibles où se mêlent le crime et la psychiatrie ne font qu’alimenter les peurs et les idées que l’on se fait des personnes malades présentes dans les structures. D’ailleurs, le législateur dépourvu de compétence dans le domaine ne peut que réagir à la suite d’un drame alarmant. Car c’est bien à la suite de faits divers que le débat en société est relancé. Une souffrance pour les proches et une incompréhension de la société pour les malades.
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