Qui disait que le milieu du football était le meilleur draineur de capitaux au monde. La logique capitaliste US veut que des fonds supérieurs soient dépensés en NBA pour les basketteurs les plus coriaces. Cependant, on remarque que les play-offs et la Dream Team concernent un âge d’or que personne n’a plus jamais atteint depuis la fin des années 1990.
Au cœur du marketing sportif, nous pourrions dire que les prémices de la réputation numérique se jouent au cœur de cette époque. Une décennie où Microsoft et Google faisait leur petit pas avant d’être les géants qu’ils sont aujourd’hui. Voyons donc comment la e-réputation s’est construite au cœur du basketball américain à travers les cas d’écoles les plus reconnus.
Empressons-nous de dire que l’image que les meilleurs joueurs dégagent s’inscrit au cœur de la réalité sociale concernant quasi exclusivement des afro-américains. Et que ce levier et ascenseur social impressionnant constituent le passage obligatoire vers la richesse.
Mickael Jordan : la légende du basketball ambulant au cœur de la culture business
Dans le monde du sport et de la e-réputation, tout le monde s’empresse à évoquer les footballers Messi et Ronaldo. Cependant, les compétences sportives de Mickael Jordan sont celles qui ont le mieux été exploitées au cœur de sa e-réputation. Référence mondiale au cœur du sport au panier, le sponsoring dont a fait l’objet Mickaël Jordan est affolant.
Un salaire de 50 millions de dollars chez les Chicago Bulls que des sportifs contemporains n’atteindront jamais. Cependant, c’est bien son identité de marque que le joueur a su exploiter au maximum. Après une retraite bien méritée, l’année 2011 juste en revenus publicitaires lui rapporta 10 millions de plus que son salaire en NBA.
L’intérêt pour le joueur était tel que la marque Nike a élaboré des paires de chaussure à son nom. Vous vous souvenez certainement tous des pompes Air Jordan. La marque Jordan est née. L’ancien joueur tape dans tout ce qui bouge au point de créer des restaurants à la pelle portant le nom Jordan.
Nous ne savons pas si à ce jour son nom de famille fait l’objet d’un brevet. Mais la maîtrise de sa réputation numérique juste à l’aide de ses talents de sportifs et ses convictions d’hommes d’affaires font de lui actuellement le seul homme noir entièrement propriétaire d’un club de NBA à presque 60 ans.
Sa retraite sportive déclarée en 1998, le rêve américain ne dégonfle pas. Bien loin des terrains, son influence au cœur de la société US est énorme et le magazine Forbes le positionne parmi les personnalités les plus importantes dans ce domaine.
Magic Johnson : une carrière d’homme d’affaire brillante
Magic Johnson ne s’en cache pas, l’ancien joueur des Lakers a toujours voulu fréquenter les personnes du milieu financier pour se lancer dans le business. Voici un personnage qui expressément le démontrait et l’a concrétisé. Ses talents de joueurs l’ont tout simplement amené à se faire accepter naturellement dans ce milieu. Son ambition sur le terrain et la maîtrise de son image l’ont donc poussé à franchir le simple cap de joueur.
Certes, l’histoire de sa séropositivité a mis quelques temps du plomb dans l’aile à son image. Mais Magic s’en est réellement bien relevé.
Pour voir dans l’empire dans lequel il baigne grâce à sa notoriété, voici le palmarès de businessman constitué par ses efforts personnels :
- Part dans le capital des Los Angeles Lakers jusqu’à leur revente en 2010 puis réinvestissement en 2014
- Création de franchise et salle de cinéma multiples aux USA
- Part dans le baseball
- Influence politique grandissante au cœur du parti démocrate (soutien à Hillary Clinton et Barack Obama).
N’oublions pas que ses tweets dans le commentaire des matchs de NBA ont aujourd’hui une force capitale auprès des internautes.
Shaqille O’Neal : le plus célèbre casseur de panier de la NBA
Du haut de ses 2,16 mètres, Shaquille O’Neal est lui aussi bien gâtée niveau e-réputation. Ce basketteur connu pour traumatiser les défenseurs a indirectement crée est une règle à lui tout seul dans le règlement de la NBA. De ses 147 kg de muscles arrachant panier voire les cadres au cœur de multiples dunks, le basketteur le plus enfantin connu à ce jour est à l’origine de la pénalité du lancer franc pour l’adversaire en cas de cassage de panier.
Son humour et son air amuseur lui ont valu de maintes pubs pour le compte de Warner Bros où il a pu assurer les débuts de sa réputation numérique. A la retraite et consultant pour Turner Network Television, son physique impressionnant et ses compétences sportives lui ont valu réussite dans bien des domaines :
- Sa marque de boissons gazeuses Shaq Soda
- Des night-club à Las Vegas
- 150 stations de Car Wash dans tout le pays
- La chaîne de restauration Big Chicken et bien d’autres encore…
Il faut croire que Shaq a un appétit d’ogres lorsqu’il s’agit de conclure des affaires. Une reconversion bien réussie après une carrière de basketteur en or mais qui n’est aussi pas faite pour durer toute la vie. Shaqille O’Neil a donc su bien user de son image pour conquérir la planète business.
Pour comprendre le succès numérique de ses parcours, il faut aussi s’immiscer au cœur de la culture américaine où la frontière entre le sport, l’économie et la politique est très poreuse. En effet, en vous démarquant par votre niveau, vous devenez de facto une personne à intégrer dans le milieu des affaires. C’est donc le cash-flow généré par les compétences qui devient l’élément central au cœur de la réussite.
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