Les répercussions que peut avoir une publication quelconque (vidéo ou photographie gênante, publication écrite…) sur la vie d’un individu au niveau personnel ou professionnel sont quasiment sans limites dans un contexte où des millions de personnes peuvent chaque minute accéder au net depuis leur mobile ou leur ordinateur.
Il faut cependant savoir que rien n’est irrémédiable : sur internet aussi, l’utilisateur dispose de droits, et il peut notamment demander l’effacement de contenus précis lui causant du tort. Voici les explications sur Comment supprimer des contenus avec le droit à l’oubli : Le Curing
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Préserver sa réputation en ligne : les enjeux
L’utilisation qui est faite des données personnelles des internautes est régie par des lois précises, et vous avez un relatif droit de contrôle sur les posts et publications vous concernant en tant qu’entreprise ou particulier. À une ère où plus de 8 recruteurs sur 10 avouent procéder à des recherches en ligne sur les candidats, ces derniers ont tout intérêt à profiter de la possibilité de censure et de suppression dont ils jouissent par rapport aux données qu’ils peuvent juger délicates.
Le droit à l’oubli sur internet : comment se manifeste-t-il ?
Il s’agit d’un droit qui permet à tout internaute de demander la suppression de données pouvant lui porter un préjudice quelconque. Ce droit peut prendre 3 différentes formes en fonction des sources ayant publié les informations en cause.
- Le droit à l’effacement concerne les données personnelles des internautes qu’un site détient. Il est possible pour un individu de demander à ce que des posts, des adresses web ou des articles le mentionnant soient simplement effacés de la toile. Le droit à l’effacement touche également aux photos, ou aux vidéos, ainsi qu’aux supports numériques.
- Lorsque vos données sont utilisées de façon illicite, vous pouvez librement contester leur utilisation : on parle ici de droit d’opposition. Cela concerne aussi les cas où les informations publiées sont jugées sans pertinence au regard de la raison évoquée par celui qui en fait usage.
- Le troisième type de droit à l’oubli est le déréférencement. Il s’agit ici de l’indexation des données personnelles d’un individu par les moteurs de recherche comme Google Bing, ou Yahoo. L’individu concerné peut alors faire valoir son droit à l’oubli pour qu’une suppression pure et simple de ses données personnelles soit réalisée. Une fois les suppressions réalisées, les recherches éventuelles sur les mots clés concernés pointent alors simplement vers des pages internet sans contenu.
Comment faire valoir son droit à l’oubli ?
Si vous avez connaissance d’informations disponibles sur la toile qui peuvent ternir votre réputation, il vous est possible de demander leur suppression. La procédure est simple : il suffit de prendre contact avec les responsables des sites concernés. Cette prise de contact peut se faire par mail ou par téléphone selon les cas. Les sites web présentent en général toutes les informations utiles dans les mentions légales ou dans les conditions générales, afin de permettre aux internautes de joindre les responsables ou propriétaires.
Aucune formulation ou forme de demande particulière n’est requise dans la pratique, mais la CNIL met à disposition des internautes un modèle de courrier type dont il est possible de se servir pour joindre les personnes concernées. Le formulaire à renseigner doit comprendre des informations comme les noms et prénoms de l’individu concerné et un justificatif de son identité.
Les raisons qui motivent la requête de suppression devront également être précisées, de même que l’adresse web de la page qui fait mention des informations ou des données personnelles à effacer. Enfin, le document sera dûment signé électroniquement, pour permettre au destinataire de valider l’identité de l’internaute qui émet la plainte.
Toute cette procédure est réalisée dans le respect de la loi, et se déroule sur internet dans sa totalité, et les textes relatifs exigent du destinataire de votre courrier qu’il réponde dans un délai d’un mois.
Cadre d’application du droit à l’oubli
Le droit à l’oubli s’applique dans un cadre défini par la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) à l’endroit des moteurs de recherche. Des points comme l’authenticité des données publiées et l’objet de la publication, ainsi que la date de la publication et le statut du plaignant entrent en ligne de compte dans l’évaluation des requêtes de droit à l’oubli. Il ne sera possible d’accéder qu’aux requêtes portant sur des contenus diffamatoires, obsolètes, ou faux. Les moteurs de recherches et les sites n’ont aucune obligation de suppression quand il s’agit par contre de données jugées dignes d’intérêt pour le public.
Pour purger le Net des contenus pouvant porter atteinte à votre réputation numérique, il faut tout d’abord en avoir connaissance. Un audit complet de votre réputation en ligne est ici une première étape, et une agence web spécialisée est le moyen de profiter de prestations de qualité pour redorer ou entretenir votre image sur la toile.
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