De nos jours, soigner son image de professionnel sportif est capitale. La digitalisation joue un rôle prépondérant dans la carrière pour être suivi par les supporteurs puis pour s’attirer la sympathie de nouveaux clubs ou sponsors. Le procédé numérique est donc nécessaire pour propulser sa carrière lorsque les compétences sportives ne suivent le pas.
Sommaire
Le sport de haut niveau et la e-réputation sur internet
Cependant, retenons que le milieu sportif est aussi très ingrat. Toujours à l’affût de nouvelles recrues, il peut aussi faire valser les contrats et les carrières en une traînée de poudre.
« Vous êtes professionnel du sport et souhaitez entretenir votre image numérique en temps réel, suivez nos précieux conseils comme un rappel constant pour être toujours à la page ».
Au cœur de cet article, notre argumentation à la vue des faits les plus remarquables s’attache à démontrer les erreurs à ne pas commettre pour toujours persévérer dans le monde intrépide et indiscipliné du sport.
Manque de performance sportive à la suite d’un transfert coûteux et hautement médiatisé
Dans le monde du sport, l’argent mène le monde. Particulièrement au cœur de la planète Foot où les critiques fusent très rapidement. Le public très attentif au salaire des footballeurs a la critique facile sans prendre en compte la dimension psychologique des professionnels. Certes, le métier est un choix dont beaucoup de jeunes ne mesurent pas la dimension une fois tombé dans le chaudron.
Cette semaine, Thierry Henri, ancien champion du Monde (1998) et d’Europe (2000) raconte malgré son jeune âge les difficultés physiques entre ses deux évènements sportifs et ses exploits à Arsenal. Une souffrance physique sans vacances pendant trois ans qui lui ont valu une hernie discale. Un commentaire révélé plus de 20 ans après pour ne pas suscité des foudres à son égard vu son salaire.
Une chose est donc certaine, pour continuer à faire parler de soi et développer son image numérique de professionnel, mieux vaut se taire quand ça ne va pas et ne pas en faire le moindre écho. En effet, le monde du sport est très ingrat et n’a pas de mémoire. Vous pouvez gagner tous les titres inimaginables, si les compétences qui suivent ne sont pas bonnes, vous serez en peu de temps remplacé par une nouvelle recrue ou mis sur le banc des remplaçants.
Il faut donc le dire la frustration, les maux physiques et mentaux sont une épreuve. Beaucoup de joueurs vivent le mal du pays. Souffrir en silence est donc la norme pour éviter les sifflets du public.
Non-respect des règles d’éthique et dérapage en tout genre
Au cœur de la e-réputation, certaines tâches peuvent laisser des traces pendant des mois et pousser certains fans à se détourner d’un professionnel du sport pendant longtemps. Malgré le rang ou le statut, certains comportements ne passent pas et arrosent la presse.
Prenons le cas du tennisman Novak Djokovic qui s’est vu refusé l’accès au territoire australien pour disputer l’un des plus grands tournois du grand Chelem (Open d’Australie). Le refus de la vaccination a été très mal perçu par les autorités sanitaires qui ont vu malgré le statut sportif de l’intéressé un potentiel trouble à l’ordre public comme le fait de faire monter le sentiment anti-vaccin dans le pays. Au niveau e-réputation, cet acte est très mal digéré par le public. Les conséquences sont doubles :
- Manque de responsabilité en période de crise sanitaire
- Place de numéro 1 mondial perdu par l’absence au tournoi.
Depuis plusieurs mois, le joueur fait l’objet de critiques internationales à son sujet et s’est même vu refuser l’accès aux USA pour les mêmes raisons. Néanmoins, le serbe accueille toute la sympathie de sa nation
Une autre affaire ayant ébranlé le monde du handball est l’affaire Nikola Karabatic et l’affaire des matchs truqués. Cette affaire qui s’est traduite également en justice a entaché la carrière du sportif. Il faut le dire lorsque la triche s’immisce dans le monde du sport, le public commence à s’en désintéresser. A Montpellier, cette affaire à vider les tribunes et fait beaucoup de mal à l’un des meilleurs clubs de France.
Le dopage dans le monde du cyclisme : la goutte qui fait déborder le vase
Ce sport que nous qualifieront physiquement d’extrême est très lourd. Des étapes à près de 200 km par jour au cœur du Tour de France sollicitent une force surhumaine dont le repos d’une nuit n’est certainement pas suffisant. Sans entrer dans les polémiques, beaucoup d’équipes tombent sous le joug du dopage dont le célèbre EPO ou d’autres substances illicites dans le milieu de ce sport.
Nos stars nationales comme Laurent Jalabert et Richard Virenque (Affaire Festina) n’ont pas échappé à cette mesure. Pendant des années, le public ayant été déçu par la surmédiatisation de l’affaire allant même jusqu’à se moquer de Richard Cœur de Lion au cœur des Guignols de l’info. Bien entendu, Richard reste tout de même l’un des meilleurs grimpeurs du monde du cyclisme que l’on ne peut contester.
Malgré une réputation en berne pendant plusieurs années à cause de l’affaire Festina, sa reconversion en tant que consultant est très bien méritée.
Si les dérapages en matière de e-réputation détruisent sur l’instant, on remarque que les prodiges défrayant la chronique s’en sortent bien avec le temps. L’exemple de Diego Maradona qui malgré ses écarts et l’incompréhension reste pour la FIFA le meilleur footballeur de tous les temps lui valant en Argentine le surnom de « Pibe de oro » (l’enfant en or). Le même constat peut être fait à l’égard de Carl Lewis avançant comme une fusée au 100 mètres bien qu’Usain Bolt ait explosé le compteur quelques années plus tard.
Politisation du sport et scandale financier
En dehors d’une personnalité, le sport peut être entaché par de nombreux scandales. En France, le plus célèbre en la matière est l’affaire OM- Valenciennes menant à la chute de Bernard Tapie. Cette histoire ayant fait grand bruit dans laquelle des joueurs sont aussi condamnés pour avoir été soudoyés en levant le pied lors d’un match face à l’OM. C’est une histoire ayant fait beaucoup de mal aux cadres dirigeants, supporteurs et au monde du foot en général
Dernièrement, Nasser Al Khelaïfi et Leonardo font aussi couler de l’encre face à leur comportement agressif contre l’arbitrage face à leur défaite en ligue des champions. E-réputation en berne, le président du PSG prend des critiques de toute part. La frustration de ne pas gagner malgré les éléments performants au coeur de son équipe font douter. D’ailleurs, cela n’échappe pas au président du Bayern de Munich Uli Hoeness et ses propos virulents à l’égard du président parisien et des Qataris au cœur de ses propos :
« Votre argent de merde, ça ne suffit pas… ».
En effet, si le branding du PSG brille en Ligue 1, c’est grâce à la force asymétrique que le club exerce sur des équipes au budget bien plus limité. En revanche, au cœur de la Champions League, les Parisiens ne font pas le poids depuis des années.
La chute aux enfers d’après carrière : les cas de réputation numérique définitivement coupé
Il y a des situations où la e-réputation des sportifs n’est plus récupérables. Les connotations sont tellement négatives qu’il est impossible d’espérer un changement de situation. Généralement, les dépressions, l’alcoolisme ou les démêlés avec la justice ne sont jamais loin pour détruire définitivement l’image d’un ancien sportif. Cependant, la vie continue et beaucoup de professionnels passent donc à côté de leur reconversion tout en s’autodétruisant.
L’exemple de Ian Ulrich, le célèbre cycliste, quasiment retrouvé mort dans une chambre d’hôtel et étant proie à de graves problèmes d’addiction à l’alcool en est l’illustre exemple. Le même constat avec l’ancienne star des Chicago Bulls Dennis Rodman que l’on voyait ruiné, alcoolique et fréquentant les infréquentables de la politique avec de maints passages en cure de désintoxication et un aperçu déplorable sur les caméras françaises de l’émission de téléréalité les Anges où l’on voit sa détresse lorsqu’il reçoit les entraînements de musculation du candidat Anthony.
Autres articles